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Entre mails professionnels sur smartphone, messageries qui « bippent », et ce sentiment d’obligation d’être « joignable », la vraie déconnexion devient un défi. Pourtant, s’accorder une pause complète n’est pas un luxe, c’est une condition essentielle pour revenir serein, motivé et créatif.
Profiter des fêtes pour ralentir, laisser retomber la pression, et s’éloigner quelques jours du flux professionnel, c’est se donner la possibilité de revenir plus clair, plus disponible et plus efficace.
Déconnecter, c’est préparer la reprise, pas s’en éloigner.
Dans une société ultra-connectée, la frontière entre vie pro et vie perso s’est largement effacée. 47 % des salariés français consultent leurs messages professionnels pendant leurs congés. Pire : près d'un sur trois se dit incapable de vraiment décrocher. Un chiffre qui fait réfléchir, quand on sait que le manque de récupération mentale est un facteur aggravant du stress chronique et du burn-out (source : OMS).À l’inverse, des périodes de repos régulières améliorent la mémoire, la motivation, la créativité. Déconnecter, ce n’est pas fuir le travail : c’est en prendre soin.
Un message s’affiche, une notification sonne… et l’esprit repart au bureau. Le téléphone professionnel est souvent le premier obstacle à la coupure. Couper les notifications, programmer une réponse automatique d’absence, ou ranger le smartphone quelques heures, ce sont déjà des gestes de prévention.
Envoyer ou répondre à un mail juste avant la reprise, c’est rallumer la machine mentale du travail. La vraie déconnexion passe aussi par un sas de transition : se réserver une journée pour soi avant de replonger dans le quotidien professionnel.
Même sans écran, l’esprit peut rester connecté : ressasser un dossier, anticiper une réunion… Apprendre à se recentrer – par la marche, la lecture, les moments familiaux – c’est offrir au mental une respiration salutaire.
Les fêtes sont une parenthèse précieuse pour se reconnecter autrement : à soi, aux autres, au présent. Retrouver des échanges sans écran, c’est nourrir un autre type de lien, plus humain et apaisant.
Ce n’est pas qu’une affaire individuelle : la déconnexion est aussi une responsabilité collective, et un véritable enjeu de qualité de vie au travail.Déconnecter, c’est prévenir l’épuisement, le stress continu, la charge mentale qui s’accumule sans qu’on s’en aperçoive.
Mais c’est aussi protéger la motivation, la qualité du travail et le plaisir d’exercer son métier. Le cerveau a besoin de ces temps creux pour se régénérer, retrouver de la clarté et de la créativité. Les fêtes offrent une parenthèse propice à ce reset mental et émotionnel.
Pour autant, rester attentif aux signaux faibles est essentiel : difficulté à décrocher, fatigue persistante, irritabilité, troubles du sommeil… Autant de symptômes à repérer et à intégrer dans le DUERP comme indicateurs de risques psychosociaux.
La déconnexion n’est pas un luxe saisonnier, ni une pause accessoire. C’est une hygiène mentale, un réflexe de santé, une culture à entretenir.
Pendant les fêtes, plus que jamais, elle est une invitation à ralentir, à respirer, à savourer.
Et surtout, à se rappeler que couper, c’est mieux repartir.
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